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Nous vous invitons à naviguer sur le site, pour vous familiariser avec ce nouvel outil de communication et ses fonctionnalités. Malgré de nombreux tests réalisés, le site peut contenir encore des fautes d’orthographe, des anomalies et des dysfonctionnements. Nous comptons sur vous pour nous faire parvenir vos remarques et commentaires sur le nouveau site. N’hésitez pas à nous contacter en cas de souci.

Bonne visite !

Pour son dernier rendez-vous de la saison, Casa Accueil a eu le plaisir d’être reçu à la Résidence de Madame la Consule de France à Casablanca. Nous étions 85 participants à partager un moment chaleureux autour d’un généreux petit déjeuner offert par la Consule. Merci à toutes et à tous pour votre présence et cette belle matinée placée sous le signe de la convivialité et des échanges.

Nous souhaitons à tous un bel été, plein de repos et de beaux moments partagés.

Bonjour chers amis golfeurs, chères amies golfeuses, 🏌🏼‍♀🏌🏼‍♂ !!

Un énorme MERCI à tous ! Et à nos supers sponsors pour leur soutien !

Un grand bravo au Tony Jacklin et à toute son équipe : merci pour l’accueil chaleureux et un parcours remarquable !

Merci à la Table Bavaroise, pour les petits plats et le cocktail délicieux !

Et surtout BRAVO à nos 76 participants : vous avez rendu cette journée inoubliable ! On se retrouve l’année prochaine !

Dans ce cadre et en partenariat avec le lycée Lyautey, plus de la moitié des fonds récoltés en provenance de la vente des métrages des stands ont été reversés à la Fondation Lycée Lyautey.

31 stands étaient au rendez-vous en salle Delacroix et l’événement a été un réel succès avec des visiteurs de tout horizon, tout le long de la journée !

Merci à toute l’équipe organisatrice et aux vendeuses d’un jour qui ont contribué à la réussite de cet journée !

80 participants qui se sont retrouvés autour d’ un petit déjeuner avant de partir profiter de ce magnifique parcours qu’offre le Tony Jacqulin de Bouskoura.

La remise des prix a eu lieu autour d’un cocktail servi sur la terrasse de la Bodeguita. La journée s’est conclue avec une mégatombola où nos participants sont repartis avec billets d’ avion, weekend prestigieux, produits de beauté (un énorme merci à nos sponsors)….

Nous tenons à vous remercier pour tous les messages de félicitation que vous nous avez adressés, ainsi que pour la bonne ambiance sur le parcours. Votre présence a rendu cet événement inoubliable ! Cette journée reflète parfaitement l’esprit CASA Accueil.

Et par l’activité golf on vient encore de le démontrer : CASA Accueil est, je cite : « un vecteur de convivialité grâce auquel vous pourrez rapidement rencontrer et vous lier d’amitié… « (https://casa-accueil.org).

Un grand bravo et un grand MERCI à notre Présidente Pascale, notre Président Jorg ainsi qu’à nos bénévoles Christine, Siham, Catherine et notre photographe Jean-Marc pour ce beau travail d’équipe.

Un très grand merci à la générosité de nos fidèles sponsors qui ont été à nos côtés et ont rendu cette journée possible et inoubliable !!!

CASA Accueil vous donne RDV l’année prochaine.

Sandrine Lafolie

CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE : @Jean _marc_deltombe (Instagram)

Une visite du centre ville, appelé aussi ville européenne, était proposée et permettait de découvrir l’intérieur de certains édifices.

Cette partie de la ville est d’une immense richesse architecturale avec des courants d’avant-garde à l’époque : art nouveau, art déco, néo-marocain, fonctionnaliste, cubiste, paquebot, Bauhaus …

Quelques éléments historiques permettront de mieux comprendre l’émergence de ce quartier.

En 1900, Casablanca compte environ 25 000 habitants dont 500 Européens en majorité des Espagnols… et seulement 30 Français. Tous vivent dans la Médina.

La ville, avec son projet de port, va alors connaître une croissance fulgurante de sa population avec l’arrivée de Marocains et d’Européens de toutes classes sociales attirés par ce nouvel Eldorado ; elle commence à se développer hors les murs de façon assez anarchique.

A l’avènement du Protectorat Français en 1912, Lyautey, qui porte un intérêt immédiat à Casa et à son port déjà très actif, décide la création d’une ville nouvelle pour loger l’afflux des Européens.

C’est Henri Prost qui va concevoir le plan d’urbanisme de la ville selon un double concept :

– une vaste circonférence avec un boulevard circulaire (de nos jours Zerktouni) et des avenues le reliant à la Médina

– un aménagement en zonage (Médina, zone européenne, zone industrielle, zone de plaisance-Anfa, zones vertes).

L’urbanisme précède l’architecture.

Des chantiers pharaoniques vont être lancés, notamment pour la création de la Place Mohamed V et du Boulevard Mohamed V.

La Place Mohamed V présente une unité architecturale de style néo-marocain.

Ce style nouveau d’inspiration mauresque et arabo-persique est imposé par Lyautey dans un souci de pérennisation de l’artisanat marocain (zelliges, tuiles vernissées, ferronnerie, travail du bois de cèdre, panneaux sculptés…) et afin de garantir l’emploi des Marocains.

La place va s’installer à l’emplacement de l’ancien camp militaire et devenir le centre administratif et le cœur du pouvoir du Protectorat.

On y retrouve l’imposante WILAYA (préfecture) et sa tour d’inspiration italienne, La Poste centrale largement inspirée de celle d’Alger, le palais de justice avec sa porte monumentale, la Banque Al Maghrib et sa façade magnifiquement décorée.

Dans un souci de pacification, les 2 bâtiments militaires, Cercle des officiers et actuel Consulat de France sont plus petits et en retrait.

S’y trouvaient également des lieux de loisirs ; le théâtre et l’automobile-club aujourd’hui disparus.

Si l’extérieur des bâtiments reprend les codes du style néo-marocain, la décoration intérieure est plutôt art-déco.

La plupart de ces édifices a été conçue par des architectes Français très prolifiques à Casa : Marius Boyer, Brion, Marrast ….

Le boulevard Mohamed V (ex Bd de la gare)

Cette artère apparaît dès le début des années 1900. Les constructions s’y font de manière anarchique au rythme d’une forte spéculation immobilière et sans voirie possible.

Lyautey qui souhaite créer un grand boulevard reliant la place de France (Nations-Unis) à la gare, va devoir négocier avec les colons déjà installés. Un remembrement total de la propriété va être opéré, basé sur la destruction de l’existant et l’attribution de nouvelles parcelles. Seul le propriétaire de l’immeuble à l’entrée de l’artère refusera la proposition : le boulevard ne sera donc pas rectiligne !

Il devient l’épine dorsale et le centre commercial de la ville nouvelle avec boutiques, banques, restaurants, hôtels, cinémas…

C’est là que vont s’exprimer dans une grande liberté de nombreux styles architecturaux d’avant-garde.

L’immeuble Socifrance dans un style Bahaus
L’immeuble Benhadan de style paquebot
Les immeubles Glaoui, Grand bon marché, le cinéma Vox …de style art-déco
L’immeuble Trianon, le crédit du Maroc de style fonctionnaliste
La Société Générale, Maroc-Soir, la bourse du commerce, le marché central, l’hôtel Lincoln-Bessoneau…de style néo-mauresque
La banque Attijariwaffa de style cubiste/néo-marocain
L’immeuble Assayag de style fonctionnaliste-cubiste
Et bien d’autres…

Le centre ville de Casablanca dispose d’un patrimoine architectural du XXème siècle d’une grande richesse, à découvrir ou redécouvrir.

A noter que CASA Accueil se classe dans le top 10 des accueils d’expatriés rassemblant le plus d’adhérents.

Au programme :

Un discours d’accueil de Franck Riester, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger (découvrez son discours en cliquant à droite).

L’assemblée générale de la FIAFE

Une journée de formations pour les bénévoles

Et une visite guidée au Sénat

Le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, anciennement secrétaire d’État chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, après avoir été secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères – qui connaît donc particulièrement bien la FIAFE – nous a fait l’honneur de nous accueillir en prononçant un discours vidéo très valorisant et motivant pour la FIAFE et les activités des accueils à travers le monde (découvrez son discours en cliquant à droite).

Ces quelques jours ont été l’occasion d’apprendre ou de rafraîchir sa mémoire grâce aux sessions de formations. Ce fut surtout l’opportunité d’échanger librement avec les membres des autres accueils présents. Grâce à ces journées inspirantes, tous les bénévoles sont repartis riches d’informations, de nouveaux contacts et avec de nouvelles idées pour son propre accueil.

Avec les représentants des autres accueils marocains présents (Rabat Accueil, Tanger Accueil et CASA Accueil), nous sommes d’ailleurs convenus d’une prochaine rencontre entre nos bureaux respectifs afin de partager nos bonnes pratiques et d’échanger autour de nouvelles initiatives pour bien-entendu, en faire profiter nos chers adhérents expatriés francophones.

A suivre…

PS : Un énorme merci au formidable bureau de la FIAFE pour l’organisation, les échanges, les idées, la bonne humeur, et d’avoir pu rassembler autant de formidables bénévoles.

Casa Mémoire, quel est son rôle ?

Difficile d’arpenter les rues de Casablanca sans avoir le regard attiré par un immeuble, une villa au style art-déco ou art nouveau. Souvent défraîchis, parfois même laissés à l’état d’abandon, ces bijoux architecturaux semblent figés dans leur époque.

Ces bâtiments sont le témoignage d’un temps où la ville était considérée comme un véritable laboratoire d’architecture à ciel ouvert. Depuis le début du 20ème siècle, la cité a été le théâtre de constructions modernistes et audacieuses mêlant multiples courants architecturaux : néo-classique, art-déco, néo-marocain, art nouveau ou moderne pour ne citer qu’eux. Architectes et urbanistes ont pu s’en donner à cœur joie profitant du dynamisme et du développement de la ville notamment sous le protectorat.

Ce bâti, d’une diversité et d’une richesse incomparables, raconte et fait partie intégrante de l’histoire de Casablanca. Mais ces trésors architecturaux ont pu être menacés par le frénétique développement de la ville, son dynamisme économique synonyme de pression foncière et immobilière et par l’absence d’entretien de ces bâtiments souvent menacés de démolition.

Casa Mémoire est née de ce constat et de cette volonté farouche de préserver les richesses du patrimoine casablancais. Cette organisation non gouvernementale est totalement apolitique. Créée en 1995 par Madame Jacqueline ALLUCHON, architecte, son rôle est de protéger le patrimoine architectural et paysager datant du 20ème siècle.

L’association compte actuellement une centaine de membres, des actifs et des sympathisants, dont une majorité de bénévoles venant se greffer en tant que guides médiateurs pendant les Nocturnes et les Journées du Patrimoine.

Les trois principaux axes d’intervention de Casa Mémoire sont les suivants :

• Tout d’abord, la sensibilisation du grand public, des décideurs et des acteurs économiques, notamment lors des Journées et des Nocturnes du Patrimoine, événements culturels qui permettent aux Casablancais de découvrir la ville et ses sites remarquables et de s’approprier leur patrimoine.
• Ensuite, le plaidoyer que mène l’association depuis sa création en s’efforçant d’être force de proposition auprès des décideurs. On peut citer notamment la loi sur le patrimoine datant des années 1980 que l’association souhaiterait voir adaptée aux enjeux actuels. L’autre dossier majeur concerne l’inscription de la ville au patrimoine mondial de l’UNESCO.
• Et pour finir l’expertise et le travail scientifique puisque Casa Mémoire participe à la rédaction de publications et de travaux de recherche avec des associations et laboratoires internationaux. Entre les collaborations avec l’UNESCO ou avec l’Union Européenne et les échanges avec des universités et agences de développement étrangères, l’association a développé une expertise qui lui permet d’être consultée aujourd’hui par les autorités pour toutes les questions patrimoniales.

Casa Mémoire, ses combats, ses actions.

De grandes déceptions ont fait naître de grandes avancées et d’immenses fiertés, comme par exemple la démolition de la Villa Mauvillier en décembre 2021. Situé à l’angle des boulevards d’Anfa et Zerktouni, ce bijou de style art déco des années 30, avait été détruit en un week-end, en pleine période de COVID, sans aucun panneau indiquant les autorisations ni le projet en cours.

Casa Mémoire a alors publié un communiqué condamnant fermement la démolition. Celui-ci a été à l’origine d’un tollé débouchant sur une enquête des autorités concernant les conditions de la démolition. L’association a ainsi été entendue par les autorités, a pu réaffirmer son positionnement et démontrer que Casa Mémoire veille et que sa voix porte. Depuis cette démolition, l’association a été remise dans le circuit des commissions du patrimoine en concertation avec l’Agence Urbaine, la Wilaya et Casa patrimoine (SDL en charge de la valorisation et de la promotion du patrimoine).

Autre exemple autour des travaux de la mosquée Assouna située sur le boulevard 2 Mars, mosquée de style brutaliste, construite en 1968 sur commande de feu Mohammed V par Emile Duhon, un adepte du célèbre architecte français Zevaco. Des travaux de réaménagement y avaient été entamés sans aucune concertation préalable. L’association était alors de nouveau intervenue avec succès : les travaux furent stoppés pour exiger un suivi rigoureux des travaux de reconstruction.

Casa Mémoire joue ainsi son rôle et tape du poing sur la table si besoin, même s’il est évident que tout le patrimoine ne pourra pas être sauvé. Les problématiques à Casablanca sont en effet nombreuses et la préservation du patrimoine interfère parfois avec d’autres sujets tels que le poids du foncier et le développement de la ville.

La vigilance reste de mise, mais l’on constate une certaine évolution des mentalités depuis la création de la SDL Casapatrimoine en 2015, suivie de la signature d’une convention relative à la sauvegarde et à la valorisation du Patrimoine du Grand Casablanca entre plusieurs partenaires institutionnels (ministères, collectivités locales, partenaires privés et société civile). Un inventaire du patrimoine de la ville, ainsi qu’un plan de sauvegarde et de valorisation du patrimoine sont à l’étude. Les autorités prennent en effet davantage en compte la valeur patrimoniale des bâtiments et l’activité de l’association est facilitée avec par exemple l’ouverture des bâtiments administratifs ayant un intérêt patrimonial lors des journées du patrimoine.

Après une première déception en 2016, l’association a l’espoir de voir Casablanca inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce fut le cas de Rabat, inscrite en 2012 et dont la transformation fut fulgurante à la suite de cette reconnaissance.

Un petit tour dans le passé : la Kasbah du XVIIIème siècle

La kasbah de Boulaouane est une forteresse qui surplombe les méandres de l’oued Oum-er-Rbia et offre une très belle vue panoramique sur les collines et la plaine des Doukkalas. Les vestiges des remparts, de la demeure royale, de la mosquée, de la prison et des entrepôts donnent une bonne idée de ce que l’édifice a dû être. Attention toutefois aux enfants et à vous-même car les lieux ne sont pas sécurisés.

La kasbah a été construite au début du XVIIIème siècle, sur ordre du Sultan Moulay Ismaïl de la dynastie Alaouite, dynastie toujours régnante. La Kasbah de Boulaouane fait partie des près de 80 Kasbah que Moulay Ismaïl a fait construire durant son règne de plus d’un demi-siècle (1672-1727) pour sécuriser les abords des régions rebelles, les principaux axes de circulation et certaines villes stratégiques. Intéressant et célèbre personnage de l’histoire marocaine, le Sultan Moulay Ismaïl témoignait d’une grande force de caractère et était redouté. Il avait considérablement renforcé l’armée et s’est employé durant son long règne à rétablir l’unité du royaume en bataillant contre les tribus insoumises, les Turcs et les Européens. Dans le même temps, il montrait une grande simplicité de mœurs et une vaste culture religieuse. Il avait établi sa capitale à Meknès qu’il a dotée d’une nouvelle citée impériale, de plusieurs mosquées, d’un mellah. Moulay Ismaïl était un homme lettré, reconnu par les cours européennes et a notamment entretenu une surprenante correspondance avec Louis XIV. Il aurait eu des centaines d’enfants, la légende lui prête « 528 garçons et autant de filles ».

Pour une halte au calme à la campagne

L’éco-lodge Safa Boulaouane propose des bungalows confortables avec une belle vue sur l’oued Oum-er-Rbia. C’est un endroit calme et ressourçant. Vous y trouverez un restaurant à base de produits locaux et bios et des possibilités de randonnées (se renseigner avant).

Bonne escapade !

Parmi les souvenirs que nous avons ramenés d’un tour (vivement conseillé) dans le Sud du Maroc, ceux que nous avons eus des dunes de Merzouga s’avèrent particulièrement précieux. Cette excursion unique offre une évasion spectaculaire loin de l’agitation de la vie quotidienne et permet de plonger dans un monde de tranquillité, de beauté naturelle et d’aventures inoubliables.

Un paysage à couper le souffle

Ou plutôt, des paysages à couper le souffle ! Car le désert est changeant. Chaque heure apporte sa lumière particulière et impose des couleurs différentes au sable fin de cette partie du désert. Les harmonies entre ciel et terre se composent et se décomposent accueillant tous les éléments qui transforment le décor, à chaque fois de façon inédite. Les nuages irisent les reflets ; le vent déplace les reliefs… De quasi blanches à midi, les dunes virent à l’orange vif en fin de journée et proposent un noir profond la nuit tombée. C’est une palette entière de sensations et de couleurs qui s’offre en très peu de temps.

Le silence

En quelques secondes à dos de dromadaire, on quitte la civilisation (les voitures, la route, le bruit…) pour un univers où nos repères disparaissent. Seul le rythme étouffé des pas des chameaux cadence l’avancée dans les dunes. Rapidement, on se glisse dans le cocon paisible du silence. De temps à autre, les voix et les rires résonnent singulièrement ; c’est un vrai luxe de choisir de rester dans sa bulle ou de les rejoindre.

Une autre expérience de la nuit

Si vous prévoyez l’incursion dans les dunes, envisagez d’y passer la nuit. Les camps bédouins dans les dunes de Merzouga offrent tout le confort nécessaire en plein cœur du désert, mais permettent néanmoins une immersion dans l’authenticité. Après un dîner traditionnel, à seulement quelques dunes des tentes, le noir de la nuit est à peine déchiré par les flammes d’un feu de bois. La musique berbère sur des instruments traditionnels est une véritable expérience sensorielle. Lorsque les deux s’éteignent, le spectacle du dôme étoilé nous rappelle la réalité de la voie lactée et ramène les souvenirs de l’enfance à la recherche des constellations. Allongé sur le sable devenu frais à contempler un ciel que l’on ne voit plus en ville, c’est rassurant de constater avec quelle rapidité on peut reconnecter avec la nature. C’est une expérience véritablement magique.

Découverte d’une culture

Au-delà des paysages époustouflants, c’est la chaleur de l’accueil berbère qui nous a marqué. Les guides locaux, fiers de leur héritage et de leur culture, partagent quelques légendes du désert, son histoire, et la richesse de la vie nomade.

Vous pourrez découvrir la medfouna ou “pizza berbère”, grande galette cuite au feu de bois, fourrée de viande marinée aux épices… un délice.

Dans la rubrique truc et astuce, le guide nous a appris à nouer un chèche pour se protéger du soleil et du vent*…

Pour tous les goûts

Le tourisme à l’heure des bouleversements climatiques suscite de nouvelles interrogations. C’est vraisemblablement une toute autre expérience mais la zone des dunes de Merzouga propose des expériences variées et les sports mécaniques (quad, moto cross…) sont possibles. Il existe aussi la possibilité de surfer sur le sable. Le confort s’adapte aux bourses ou aux idéaux.

C’est important pour les populations locales de pouvoir vivre sur place.

Le respect des lieux et de leurs habitants est le seul moyen de perpétuer l’expérience inoubliable qu’ils offrent.

* Faire un nœud grossier à l’une des extrémités et le mettre à l’arrière de la tête. Bien étaler le tissu sur tout le crâne avant de resserrer le tissu sur le milieu du front et le tourner fort sur lui-même. Le boudin ainsi formé fera plusieurs fois le tour de la tête en fonction de la longueur de l’étoffe. Une fois ramené et coincé sous le bandeau ainsi formé, il suffira de défaire le nœud derrière la tête pour que la nuque et les épaules soient protégées du soleil. Un pan ramené sur le nez et coincé de l’autre côté du visage, vous voilà protégé du vent !