MAROC & CASABLANCA

Bienvenue ! Marhaba bikum ! ! أهلا بك

Capitale économique du royaume, Casablanca compte environ 3,5 millions d’habitants. En perpétuel mouvement nuit et jour, Casablanca est la ville de tous les contrastes. Vous y trouverez du plus moderne au plus traditionnel, du plus high tech au plus ancien. La circulation est intense, les moyens de transport sont multiples. Les loisirs ne sont pas en reste : cinéma, théâtre, musique classique, festival de jazz etc..
Vous trouverez de tout à Casablanca pour qui veut bien la découvrir.
Il existe 2 niveaux qui s’entrecroisent sans cesse : une vie à la mode européenne et une vie traditionnelle bien marocaine.
Casablanca ne se donne pas, il faudra l’apprivoiser. A moins que ce soit Casablanca qui ne vous apprivoise.

LE MAROC
CASABLANCA
CULTES
FETES ET MOUSSEMS

LE MAROC

Le Maroc en bref,

Le régime politique du Maroc est une monarchie constitutionnelle dirigée par le roi Mohamed VI qui a succédé à son père Hassan II le 30 juillet 1999.
Le chef de gouvernement est M. Aziz Akhannouch (nommé depuis le 7 octobre 2021).
Rabat, capitale administrative et politique du Maroc compte 577 827 habitants (2014).
Casablanca, capitale économique est la plus grande ville du pays avec 3 566 020 habitants (en 2020).
La population est de 37 344 787 habitants (en 2021).
PIB nominal par habitant : 3 628 $/hab (en 2022).
Taux de chômage : 11,7 % de la population active (en 2022).
SMIC : salaire mensuel net 3 111.39 Dh (191 Heures * 16.29 dh) au 1er septembre 2023.

La monnaie nationale est le dirham marocain (MAD)
Importation et exportation du dirham sont interdites. Les cartes bancaires sont largement acceptées, notamment dans les grandes villes où l’on trouve facilement des distributeurs.

Le Maroc vit désormais toute l’année à la même heure. Pas de décalage avec la France en hiver. En revanche, en été, le décalage est de 1h : il est 11h au Maroc quand il est 12h en France. Et pendant le ramadan le pays se décale encore de 1h supplémentaire (il est donc, durant ce mois, 2h plus tôt qu’en France). Dès la fin du ramadan, on revient à l’heure normale.

Le Maroc est une terre de contraste. Baigné au nord par les eaux de la Méditerranée, à l’ouest par celles de l’océan atlantique, il est aussi sillonné par les montagnes du Rif et de l’Atlas.
Le climat est méditerranéen sur la côte, désertique dans les zones intérieures et continental dans les plus hautes montagnes.(Djebel Toubkal 4 167 mètres).

La population marocaine est composée en majorité de Berbères, d’arabe et de juifs

Le Maroc est un pays relativement sûr, comme dans toutes les grandes villes, il y a des quartiers à éviter, de jour comme de nuit.
Pas de tenue ostentatoire, évitez les  bijoux, et gardez sacs, téléphone. Pour son argent et ses papiers, préférer les vêtements avec poches intérieures.

Il est recommandé de porter une tenue descente dans l’espace public.
Minijupe et micro short, même pour les hommes, ne sont pas conseillés même par grosse chaleur.
Sur les plages publiques, les femmes seront plus à l’aise en maillot de bain 1 pièce ou une tenue de plage. Il vaut mieux réserver son maillot 2 pièces pour les clubs et plages privées.

Le café : précisez café « noir » ou expresso sinon on vous servira un café au lait.

Le thé : précisez thé « noir » ou « vert » sinon on vous servira un thé à la menthe.

Thé à la menthe : c’est la boisson traditionnelle du Maroc, offerte en signe d’hospitalité.

L’art et la manière de le préparer est une affaire d’homme, c’est une cérémonie à ne pas manquer.
Dans le sud, vous aurez le plaisir de gouter au thé au safran (région de talouine, producteur de safran)

Le Maroc dispose de deux langues officielles, qui sont l’arabe et l’amazighe,

  • L’arabe : on distingue l’arabe classique, la langue du Coran (littéraire), langue de l’éducation, de l’administration et des médias, de l’arabe dialectal (darija), langage parlé qui varie selon les régions et selon les classes sociales. L’arabe dialectal marocain reprend directement du français, de l’espagnol beaucoup de noms modernes ou d’expressions courantes.
  • L’amazigh (ou berbère) : pratiqué dans de nombreuses régions du Maroc, le berbère, tout comme l’arabe, est une langue de la famille chamito-sémitique (l’hébreu appartient au même groupe). Pour les Berbères, l’arabe est une langue étrangère.
    L’amazighe constitue une langue officielle de l’État, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception.
  • Le français : dans de nombreuses entreprises employant du personnel de niveau universitaire,  le français est la langue quotidienne de travail, y compris entre Marocains. La majorité des Marocains ayant fréquenté l’école française parle notre langue. Pour les autres, le français est enseigné comme langue étrangère. On constate un recul de la langue chez les jeunes.
  • L’espagnol : autre vestige de la colonisation. La langue est parlée principalement dans le Nord.

CASABLANCA

CADRE DE VIE

Casablanca (ou ville blanche) est passée de petit port au début du 20ème siècle, à la plus grande ville du Royaume et la capitale économique et commerciale du pays.
Il fait bon vivre à Casablanca grâce à son climat, à la mer, à sa tradition et à sa modernité sans cesse en opposition. La ville offre l’ensemble des services que l’on peut attendre d’une métropole moderne : transports, santé, infrastructures, loisirs… Ville animée, elle connaît aussi un grand nombre d’évènements artistiques et économiques durant toute l’année.
A côté d’embouteillages inextricables et de quartiers plus pauvres, elle possède de larges avenues bordées de palmiers, une superbe architecture mauresque et des bâtiments Art Déco et modernistes en centre-ville.

Les cireurs de chaussures ambulants : véritables artistes de la brosse et du chiffon à reluire, ils déambulent dans la ville. Que vous soyez sur le trottoir ou attablé à une terrasse de café, vous les verrez prêts à rendre une nouvelle jeunesse à vos souliers, et cela pour un prix modique de 5Dh.

Les gardiens de stationnement : c’est un métier très utile car il n’y a pas beaucoup de parking dans Casablanca. Le gardien connait sa rue et vous trouvera une place pour vous garer, il vous guidera pour manœuvrer et arrêtera la circulation pour vous aider à quitter votre emplacement pour une modique somme de 2dh quel que soit le temps de stationnement, le prix double la nuit.
De plus en plus de rues sont maintenant équipées d’horodateurs, si vous dépassez l’heure autorisée, vous retrouverez votre voiture avec un sabot. Il faudra appeler au n° de téléphone indiqué sur le papillon.

Il vous en coutera 30 Dh.

Le vendeur d’eau : en tenue traditionnelle, il déambule aux abords de la médina. Au son de sa cloche, il propose de vous désaltérer avec une eau toujours fraiche gardée dans une outre, il vous en coutera 1 dh pour un gobelet en cuivre d’eau fraiche. Il acceptera avec plaisir une « pause photo »  contre quelques dirhams.

Se déplacer dans Casablanca est un challenge quotidien. Casablanca est une mégalopole… ce qui engendre quelques crispations dans la circulation. A cela s’ajoute l’interprétation très locale du code de la route qui surprend inévitablement les premiers temps.

Grands taxis blancs : pour des  grandes distances, ou pour les liaisons interurbaines : tarif le plus bas sans conteste, mais il faut accepter de voyager à 7 personnes.
Si vous voulez gagner du confort, vous pouvez payer plusieurs places. Le tarif est modéré

Petits taxis rouges :  ils sillonnent partout dans Casa et prennent 3 personnes maximum.
Exiger de mettre le compteur car il y a de nombreuses arnaques.
Prix de la course minimum 7 dhs.
Trajet Boulevard d’Anfa – Sidi Maarouf compter environ 25 dhs
Si vous voulez réserver un taxi en ligne ou par téléphone :

Les taxis verts  et les applications à télécharger : Careem et Heetch

Les bus : à éviter car les bus sont souvent en mauvais état, mal entretenus et bondés aux heures de pointe. Les destinations et les arrêts ne sont pas toujours clairs.

Le Tramway : http://www.casatramway.ma/

Tout nouveau tout beau. 7 dh le trajet, offres de carte rechargeables ou d’abonnements. Nécessite de la monnaie pour acheter son ticket car aucun autre moyen de paiement au distributeur de tickets, Il y a des abonnements dans les boutiques « Casa Tramway ».

Il n’existe que 2 lignes en service :

  • T1 : Sidi Moumen / Lissasfa
  • T2 : Ain Diab / Sidi Bernoussi

Le train : Il est un moyen de voyager en dehors de la ville : Casa- Rabat, Casa-Fès, Casa-Marrakech, Casa-El Jadida…Les 3 gares de Casa sont Casa Port, Casa voyageurs, et gare de l’Oasis.
Le train est peu cher, il est mieux de voyager en 1ere classe.

Site ONCF

Le TGV part de la gare Casa voyageurs, passe par Rabat (1h) puis Kenitra où il prend réellement l’allure TGV jusqu’à Tanger (Casa Tanger 2h10)

Les autocars : pour les trajets en dehors de la ville. La Compagnie de Transport Marocains (CTM) ainsi que d’autres compagnies privées vous offrent tout le confort nécessaire.

Vous pouvez acheter votre billet en ligne : ctm.ma

La bicyclette : non recommandé… sauf peut-être dans votre quartier… et idéalement en restant sur le trottoir. Il existe cependant quelques pistes cyclables.

Vos pieds : si vous n’avez pas les chevilles fragiles car les trottoirs sont souvent défoncés. L’avantage, c’est qu’on peut profiter de ce moyen pour lever les yeux et admirer l’architecture ou les nombreuses affiches qui peuvent être sujettes à sourire.

Soyez prudent pour traverser, les automobilistes n’aiment pas s’arrêter même sur les passages piétons.

Attention aux pickpockets et vol à l’arraché, souvent à bord d’une moto qui remonte le trottoir : bijoux, sacs, téléphone sont arrachés en quelques secondes…

CULTES

Casablanca, ville mythique, est le lieu de rencontre de toutes les tendances, le carrefour de toutes les confessions. Autant de cultures se mêlent sur le sol casablancais si hospitalier, si fertile et riche en métissages de tous genres.

La religion officielle et dominante est l’Islam sunnite malékite à 98%. Les religions révélées par le « Livre » sont autorisées, c’est à dire le christianisme (1%) et le judaïsme (0.2%).

Le chef religieux suprême des musulmans du Maroc est le roi du Maroc qui porte, comme ses prédécesseurs, le titre de « commandeur des croyants ».

Dans chaque quartier de Casablanca se dresse une mosquée.

Les mosquées les plus récentes et les plus connues de Casablanca sont la Mosquée Hassan II et la Mosquée du Roi Abdelaziz Ibn Saoud.

Attention : Au Maroc la visite des mosquées et des lieux de pèlerinage (mausolées, koubba) est interdite aux non musulmans.

Cependant il est possible de visiter la mosquée Hassan II à des heures précises en visite guidée.

Le tarif est de 120 Dh pour les touristes, 60Dh pour les résidents et étudiants étrangers. Compter 2h de visite.

La mosquée Hassan-II a été construite à Casablanca entre 1986 et 1993. Il s’agit du deuxième plus grand minaret du monde (210 m)112,113 et de la quatrième plus grande mosquée au monde après celles de La Mecque, de Médine, et d’Alger. Les abords de la mosquée comprennent, une medersa, une bibliothèque et un musée.

Actuellement, on compte trente-six synagogues dont certaines en activité, comme la grande synagogue de Beth-El, située dans une petite rue au début du boulevard d’Anfa, les trois synagogues de la rue Lusitania : Benarrosh, Em-Ha Banime et Or Ha Haim, ainsi que celles du boulevard 11 janvier et du quartier luxueux d’Anfa.

Dans la ville de Casablanca, on peut trouver beaucoup d’églises sans nécessairement le savoir : en effet, lors du protectorat, un grand nombre de temples chrétiens ont été bâtis çà et là afin de subvenir aux besoins des croyants venus s’installer au Maroc. Certaines d’entre elles ont été détruites après la période du protectorat, mais la majorité a été transformée. En effet, l’exode chrétien ne permettait plus aux édifices de se maintenir après la Maroquinisation des terres du Royaume aux alentours de 1975. De ce fait, un grand nombre d’églises sont maintenant devenues des mosquées, des lieux culturels ou d’entraide, toujours dans un sens commun de service à la population.

Parmi les églises désaffectées, la plus connue d’entre elles est l’Église du Sacré Coeur, dominant la ville, au centre du Parc de la Ligue Arabe. Elle a été désacralisée et accueille ponctuellement des expositions et des manifestations culturelles. Il faut la visiter au crépuscule, pour enjoliver encore ses merveilleux vitraux.

Des temples consacrés aux cultes protestants, adventistes et orthodoxes sont également présents à Casablanca.

Aumôneries des Jeunes du Lycée 41, Rue Mahmoud Abbas El Akkad
Carmel Saint Joseph 56, Bd Abderrahmane Bouabid
Chapelle Jeanne d’Arc 57, Bd Moulay Youssef
Eglise d’Anfa Maarif 13, Av Aïn Harrouda
Eglise du Christ Roi 44, Bd Abdelmoumen
Eglise Notre Dame de Lourdes RPD d’Europe
Eglise St François Rue d’Azilal
Temple protestant (Dimanche à 10h00) 33, Rue d’Azilal
Temple Protestant 44, rue Allal Ben Abdallah
Eglise Anglicane 60, rue d’Hendaye – Aïn Diab
Temple 17, Rue Détaille
Eglise Grecque Angle Rue des Namur et de Liège
Eglise Russe 18, rue de Blida

FÊTES ET MOUSSEMS

Ces jours fériés sont fixes et calculés selon le calendrier grégorien

  • 1er janvier : jour de l’an correspondant au calendrier grégorien.
  • 11 janvier : anniversaire du manifeste de l’indépendance. Ce manifeste date de 1944 et vient formaliser la prise de position nationaliste contre le « Dahir berbère », texte donnant des pouvoirs aux tribus berbères.
  • 1er mai : fête internationale du travail.
  • 30 juillet : fête du trône. C’est une fête civile importante. Elle rappelle le lien qui unit le peuple marocain à son roi. Elle se caractérise par de nombreuses fêtes et parades.
  • 14 août : c’est l’anniversaire de la récupération de l’Oued Eddahab par le Maroc qui marque le retour de plusieurs provinces sahariennes au pays.
  • 20 août : anniversaire de la révolution du peuple et du Roi. C’est une fête nationaliste avec l’organisation de défilés militaires, de feux d’artifice et de levées de drapeaux.
  • 21 août : fête de la jeunesse ou anniversaire de l’actuel roi du Maroc sa majesté Mohammed VI.
  • 6 novembre : anniversaire de la Marche Verte qui désigne une grande marche du peuple marocain vers le Sahara occidental, en 1975, dans le but d’annexer ce territoire, occupé à cette époque, par l’Espagne.
  • 18 novembre : fête de l’indépendance qui célèbre la fin du protectorat français sur le Maroc, en 1956.

Dans l’islam, seules deux fêtes sont authentiquement sacrées : l‘Aïd el-Kebir (fête du mouton) ou Aid Al Adha et l‘Aïd el-Fitr qui marque la fin du jeûne du Ramadan

Elles sont calculées selon le calendrier lunaire, leurs dates changent donc chaque année.

Les dates peuvent être décalées d’une journée, en fonction de l’observation du croissant de lune.

Ramadan : Le Ramadan correspond au 9ème mois du calendrier islamique. Pendant cette période sainte, les Musulmans doivent se soumettre à des règles strictes concernant leur hygiène de vie. Il est notamment interdit de boire et de manger avant que le soleil ne se couche.

1er chawal: l’aïd Al-Fitr est la fête de la rupture du jeûne qui marque la fin du ramadan et qui se caractérise par deux jours fériés. Elle est aussi appelée « petit aïd ». Sa date dépend de la position géographique de la lune. C’est une période festive durant laquelle les Marocains se rassemblent en famille et prient.

10 dhou al-hijja: l’aïd Al-Adha est la fête du sacrifice. Elle est appelée « grand aïd » ou plus communément, « la fête du mouton ».

C’est la célébration la plus importante du calendrier islamique. Elle commémore le sacrifice du prophète Abraham  qui, sous les ordres de Dieu devait égorger son fils. Mais, à la dernière seconde, l’enfant s’est transformé en mouton. Elle se caractérise par deux jours fériés. Pour célébrer « la fête du mouton », les musulmans égorgent un mouton qui doit ensuite être partagé en trois parts égales: la première est conservée pour la famille, la deuxième revient aux voisins et amis et la dernière, qui doit être composée des meilleurs morceaux, est réservée aux mendiants.

1er moharram: Nouvel an de l’Hégire, qui désigne le départ des compagnons de Mahomet de la Mecque à Médine, en 622. Elle se caractérise par un jour férié.

12 rabia al-awal: l’aïd Al-Mawlid Annabawi commémore la naissance du prophète Mohammed. Cette fête se passe en famille. 2 jours fériés sont programmés.

Pendant le Ramadan, les musulmans cherchent à grandir spirituellement et à renforcer leurs relations avec Allah. Ils le font en priant et en récitant le Coran, en rendant leurs actions intentionnelles et désintéressées, et en s’abstenant de médire, de mentir et de faire usage de violence.

Tout au long du mois, les musulmans jeûnent, s’abstenant également de boire et d’avoir des rapports sexuels entre le lever et le coucher du soleil. Le jeûne est obligatoire pour tous les musulmans, à l’exception des malades, des femmes enceintes, des voyageurs, des personnes âgées ou des menstruations. Les jours de jeûne manqués peuvent être rattrapés pendant le reste de l’année, soit en une fois, soit un jour ici et là.

Les repas sont l’occasion pour les musulmans de se réunir avec d’autres membres de la communauté et de rompre le jeûne ensemble. Le petit-déjeuner avant l’aube, ou sohour, a généralement lieu à 4 heures du matin avant la première prière du jour, l’iftajr. Le repas du soir, l’ftour, peut commencer une fois que la prière du coucher du soleil, Maghreb, est terminée.

Dès le coucher du soleil et l’annonce faite, les croyants rompent alors le jeûne et partagent, le plus souvent en famille, le f’tour (petit déjeuner en arabe dialectal marocain).

A ce moment-là, vous pourrez remarquer que la ville est complètement vide ! Pendant quelques minutes, plus aucune voiture, plus de mobylettes, plus de klaxons… juste le chant des oiseaux et les miaulements des chats !!!

Attention néanmoins si vous êtes en ville…. soyez très prudents car si un retardataire croise votre route… les feux et autres panneaux de signalisation seront invisibles du jeûneur en retard pour son f’tour ! Et on peut le comprendre….

La plupart des cafés, restaurants, bars, sont fermés dans la journée. Ceux qui sont ouverts servent à déjeuner, et ont l’interdiction de servir un musulman.

Certains restaurants sont ouverts le soir (à partir de l’heure du f’tour) ; évidemment, pas d’alcool avec le f’tour… certains restaurants servent de l’alcool uniquement aux non musulmans… la vente d’alcool est strictement interdite aux musulmans.

Les supermarchés et autres boutiques alimentaires sont ouvertes dans la journée (attention aux horaires d’ouverture, plus tard que d’habitude) ; les boulangeries, pâtisseries, traiteurs regorgent d’aliments spéciaux pendant la période ; tous les commerces, quels qu’ils soient sont fermés à l’heure du f’tour.

Notez également que la vente d’alcool est interdite 15 jours avant le ramadan mais aussi durant le mois qui suit…

Il est gênant (voire choquant) pour les pratiquants et pour les jeûneurs de voir des gens boire, fumer ou manger dans la rue, Il est donc recommandé de s’abstenir en public.

Après le dernier jour du Ramadan, les musulmans célèbrent l’Aïd el-Fitr – trois jours de fête au cours desquels les musulmans se rassemblent pour prier, manger, échanger des cadeaux et rendre hommage à leurs parents décédés.
Le fidèle s’acquitte de l’aumône de la rupture du jeûne ou Zakat al-Fitr (donner de l’argent pour les plus pauvres ; cette aumône est très largement répandue dans la population, chacun donne en fonction de son statut). La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée après le petit-déjeuner. Ensuite les fidèles et les enfants visitent leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l’Aïd.

Cette fête dure plusieurs jours, souvent sur un week-end et il faut prévoir que les villes sont complètement désertées. Aucun magasin ouvert, plus de fruits et légumes au souk, ni de poisson ou de viande pendant une semaine, les musulmans profitent de cette fête pour visiter leurs familles restées au bled. Il est donc nécessaire de prévoir cette période en garnissant réfrigérateur et congélateur (les boulangeries restent ouvertes).

Cette fête (fête du sacrifice), symbolise la soumission totale d’Abraham et, par extension, de tout croyant à Dieu. Elle commémore la soumission d’Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à Dieu, symbolisée par l’épisode où il acceptait d’égorger son fils unique Ismaël sur l’ordre de Dieu, celui-ci envoyant au dernier moment, un mouton à sacrifier à la place d’Ismael.  L’événement se situerait à proximité de La Mecque et, par sa soumission à Dieu, Abraham est considéré comme le premier des musulmans.

Selon la loi islamique, le mouton est  couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers La Mecque.

Il ne peut être sacrifié qu’après la prière de l’Aïd, qui se déroule environ vingt minutes après le lever du soleil, suivie d’un prêche de l’imam. Le mouton doit ensuite être partagé en trois parts égales : une pour la famille, une pour les voisins et amis. Les pauvres reçoivent la meilleure partie.

Ne soyez pas surpris de voir des bouchers déambuler dans les rues munis de leurs grands couteaux et proposant à grands cris leur aide pour tuer le mouton.

Les moutons tués et dépecés sur les balcons
Des charrettes qui ramassent les peaux ensanglantées
Les têtes et pattes de moutons brulées à tous les coins de rue

FÊTES ET MOUSSEMS

De nombreux festivals organisés dans les principales villes proposent des manifestations originales, comme le festival Gnaoua et Musiques du monde, le festival des musiques sacrées, le festival musical Timitar, ou encore le festival Mawazine.

Les Moussems, qui sont à la fois des fêtes religieuses et des foires commerciales ont lieu tout au long de l’année, dans tout le Maroc. Les plus connues sont celle des fiançailles à Imilchil, ou celle de la fameuse vallée des Roses de Kelaât M’Gouna.

Pour les Marocains, c’est l’occasion de revoir des personnes éloignées, de se rassembler, de commercer, de se raconter les événements intervenus dans l’année.

calendrier des Fêtes et festivals  (Liste à dérouler )

  • Fête des Amandiers de Tafraout : février
  • Festival des Alysés à  Essaouira – musique classique : avril
  • Festival du rire à Marrakech – comiques français et marocain : mai
  • Festival de musique classique à Fès : le 1er week-end de mai.
  • Festival Mawazine à Rabat – musiques du monde : mai
  • Fête des Roses d’ El Kelâa des M’Gouna : second week-end de mai
  • Fête des cires de Salé- mai
  • Fête du Miel d’Immouzzer (région d’Agadir) : mai
  • Les symphonies du Désert de Ouarzazate : juin
  • Fête des cerises de Séfrou (région de Fès) : juin
  • Fête des Figues à Bouhouda, près de Taounate : juin
  • Festival des arts populaires de Marrakech : juin
  • Festival des musiques sacrées de Fès : juin
  • Sidi Mohammed Ben Nacer près de Zagora, le jour de l’Achoura
  • Festival des Gnaoua d’Essaouira : juin
  • Festival des chameaux de Guelmim : Juillet
  • Fête du Miel : à Imouzzer, à 60 km d’Agadir : juillet
  • Festival culturel d’Asilah : Août
  • Moussem Moulay Abdellah d’EL Jadida : août
  • Moussem Moulay Idriss Zerhoun (région de Meknès) : août
  • Festival Alegria à Chefchaouen – musiques latino-américaines, africaines, marocaines : aout
  • Oasis Festival à Marrakech – musique électronique : septembre
  • Festival Ganoua à Essaouira : septembre
  • Jazzablanca à Casablanca – jazz/ rock : septembre
  • L’Boulevard à Casablanca – musique urbaine, hip hop, métal : septembre
  • Festival des fiançailles d’Imilchil : septembre
  • Festival du cheval de Tissa (région de Fès) : septembre
  • Tanjazz à Tanger- jazz :septembre
  • Festival de la Fantasia à Meknès : septembre
  • Festival des dattes d’Erfoud : octobre
  • Fête des Dattes à Erfoud : octobre
  • Festival d’Agadir : décembre
  • Fête des Clémentines à Berkane, près d’Oujda : décembre

Plus d’infos : Festivals et Moussems 

Une équipe de bénévoles est à votre écoute pour répondre à toutes vos questions concernant notre Accueil à Casablanca.

  • Le lundi (hors vacances scolaires ET jours fériés )

  • de 14:00 à 16:00

  • 1 Boulevard Méditerranée,

    20800, Casablanca

  • 06 25 98 87 98